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Médecine chinoise reconnue par l’OMS, l’acupuncture apaise en agissant sur le QI, le flux d’énergie qui circule dans le corps via les méridiens. Les douleurs de l’arthrose peuvent être soulagées.

Acupuncture

L’acupuncture, médecine ancestrale chinoise, s’appuie sur le système de 12 méridiens « principaux » et 8 « extraordinaires », parcourant tout le corps, constitués d’une suite de points ayant une action sur un même organe. La stimulation de points se fait par insertion de fines aiguilles (stériles et jetables), réchauffement, pression manuelle, courant électrique, laser doux à infrarouge ou ventouses.« La stimulation d’un point d’acupuncture produit un effet visible, scientifiquement prouvé et reproductible », insiste le Dr Nadia Volf, médecin acupuncteur.« La réalité des points d’acupuncture a récemment pu être mise en lumière scientifiquement par les technologies modernes : mesure de la conductance cutanée, injection de produits radioactifs dans les méridiens et dialyse du point montrant une composition spécifique riche en cellules souches et en molécules ATP », précise le Dr Valérie Salques, médecin acupuncteur et chargée d’enseignement au diplôme interuniversitaire (DIU) d’acupuncture scientifique de Paris-Sud. À peine ressent-on une sensation de lourdeur très localisée ou un léger courant électrique à l’instant où l’aiguille touche le point. En 1978, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu l’acupuncture comme un moyen de traitement efficace et a publié une liste de 140 indications thérapeutiques. Elle est enseignée dans les facultés de médecine d’un grand nombre d’universités américaines et européennes et dans la plupart des universités en Asie. »

« Divers travaux scientifiques ont montré que l’acupuncture inhibe l’inflammation, ce qui est important en cas d’arthrose, et améliore l’irrigation de l’articulation malade, ce qui accélère la régénération des tissus. De plus, l’acupuncture détend les contractions musculaires et contribue à la normalisation de la structure de l’articulation, ainsi qu’à la reprise de sa mobilité et de son fonctionnement. « Face à une douleur arthrosique, où qu’elle se situe, l’acupuncteur a plusieurs cordes à son arc » explique le Dr Valérie Salques. Il peut stimuler cinq types de points : les points locaux, situés dans la région de l’articulation concernée et, parmi eux, surtout les « trigger points », les points douloureux à la palpation ; les points segmentaires, qui agissent sur les centres de la moelle épinière et se trouvent dans le même territoire d’innervation que l’articulation visée ; les points activant les méridiens passant par l’articulation malade ; les points clés d’ouverture des méridiens extraordinaires qui agissent sur la constitution. Pour un soulagement immédiat, l’acupuncteur pique le point de l’oreille correspondant à la projection corticale de l’articulation atteinte. Par réflexologie, l’action du point est instantanée sur la douleur, l’inflammation et la relaxation musculaire. Pour un effet durable, il laisse en place une mini-aiguille sur l’oreille qui tiendra quelques semaines. »

EXEMPLES DE SOINS D’ACUPUNCTURE PRODIGUÉS

Cou : l’acupuncteur ouvre d’abord le point clé IG3 (situé sur la tranche de la main sous le petit doigt) du méridien extraordinaire (Du Maï) qui passe par le cou. Puis, il agit sur les points locaux situés sous la nuque sur le méridien vessie, sur ceux situés sur le trapèze, sur le point général GI4 situé entre le pouce et l’index, ainsi que sur des points de réflexologie « cervicales » sur l’oreille. Il peut aussi activer le point TR1 du méridien tendino-musculaire, utile en cas de douleur à la rotation.

Hanche : l’acupuncteur ouvre le point clé V62 (situé sous la malléole externe) du méridien extraordinaire qui passe par la hanche. Ensuite, il peut activer les points sources des méridiens passant par la hanche (les méridiens de l’estomac, du foie, de la vésicule, de la rate, des reins et de la vessie), ainsi que les points locaux situés au niveau de la hanche. Il peut enfin agir sur les points segmentaires situés sur le méridien vessie situés le long de la colonne lombaire, ainsi que sur le point général F3 (situé sur le dessus du pied entre le 1er et le 2e métatarsien), qui agit sur tout le bas du corps à partir de la hanche. Il peut également utiliser le point V64 du méridien tendino-musculaire, en cas de douleur à la flexion/extension, ainsi que le point « hanche » sur l’oreille.

Lombaire : l’acupuncteur ouvre d’abord le point clé VB41 situé sur le côté externe du pied, pour dévérouiller le méridien ceinture (Daï Maï) qui passe par les lombaires, puis sur des points locaux du méridien vessie situés le long de la colonne vertébrale et sur le point général GI11 près du coude. Il peut également ouvrir le méridien Chong Maï (par le point clé Rte 4) en cas de difficulté à se redresser ou Du Maï (point clé IG3) si la douleur du dos est permanente.

Le méridien Daï Maï, lui, est utilisé en cas de douleur à l’antéflexion. Sur l’oreille, il active le point « lombaires ».

Épaule : il existe trois méridiens qui passent par l’épaule. Ce sont ceux du gros intestin (milieu d’épaule), du poumon (avant de l’épaule) et de l’intestin grêle (arrière de l’épaule), que l’on utilise après avoir ouvert le méridien Yang Qiao Maï par le point V62 sous la malléole externe. L’acupuncteur peut également activer le point « épaule » sur l’oreille.

Texte tiré de www.pleinevie.fr